Pourtant, les gens commettent deux faux pas fréquents qui s’avèrent, entre autres, coûteux en frais.
Si vous détenez plusieurs REER, vous payez probablement plus de frais d’administration et de gestion que nécessaire. Ces frais peuvent aller de 25 $ à 200 $ par année (selon l’institution financière), et ce, pour chaque compte. Multipliez ces frais par le nombre de vos comptes REER et vous constaterez qu’avec le temps, ils représentent finalement beaucoup d’argent.
D’ailleurs, concernant les frais de placement, envisagez des solutions moins coûteuses. Par exemple, les membres du secteur de l’éducation et leur famille qui investissent avec Educators Financial Group sont gagnants, car nous ne facturons pas de frais administratifs. Sachez aussi que toutes les maisons de courtage et les institutions financières ne se valent pas. Par exemple, les frais inhérents aux placements (comme le ratio des frais de gestion, ou RFG, imputé à tous les fonds communs de placement) sont parfois plus élevés dans certaines institutions financières. La meilleure façon de protéger vos intérêts, littéralement, par rapport à votre REER ou à d’autres investissements est de porter attention aux frais que vous payez.
En effet, si vos REER sont répartis dans plusieurs comptes et institutions financières, cela peut nuire à certains facteurs de rendement comme le calendrier d’investissement et la tolérance au risque. Plus vous approchez de la retraite, moins vous aurez de temps pour vous remettre des ratés de votre stratégie de placement. Le regroupement de vos REER sous un même toit vous aidera à garder votre stratégie de placement (et vos objectifs de retraite) sur la bonne voie.
En examinant vos relevés, vous serez en mesure de comparer le montant que vous payez en frais, de même que d’évaluer le rendement de chaque compte au cours des dernières années. Cela vous aidera à déterminer dans quel compte ou dans quelle institution vous devriez consolider vos REER, ou si vous devriez les transférer ailleurs. Gardez à l’esprit qu’il ne faut pas comparer des pommes avec des oranges. Par exemple, vous ne pouvez pas comparer le rendement d’un fonds de croissance (dont l’objectif principal est d’obtenir un bon rendement avec généralement peu de dividendes) avec celui d’un fonds commun de placement du marché monétaire (qui est un fonds à faible risque, mais également à plus faible rendement).
Si vous consolidez vos REER, vous aurez le choix de transférer les actifs « en espèces » (tous les placements seront vendus avant d’être transférés) ou « en nature » (tous les placements seront transférés « tels quels »). Il est généralement recommandé de transférer vos placements « en nature », pourvu que l’institution destinataire soit en mesure de détenir ces mêmes actifs.
C’est très simple : lorsque le temps joue contre vous, les transferts en nature sont plus avantageux.
Par exemple, supposons que vous avez choisi de transférer vos actifs « en espèce » et avez liquidé vos placements immédiatement après un ralentissement économique. Comme on ne peut ni savoir ni prédire quand le marché rebondira, cet argent pourrait être mis de côté pendant quelques semaines avant d’être transféré et réinvesti. Si le marché se redressait pendant cette période, non seulement vous auriez raté une belle occasion, mais vous auriez au bout de la ligne vendu à bas prix et devriez acheter à prix fort — soit tout le contraire de ce que vous voulez faire.
Dans le cas des transferts « en nature », vous n’avez pas à vous soucier du fait que votre argent soit mis de côté pendant des périodes avantageuses (comme un rebond du marché). De plus, vous évitez les frais de rachat coûteux associés aux transferts en espèces de certains fonds de placement.
Ce sont 40 % des Canadiens et des Canadiennes qui retirent de l’argent de leur REER avant l’échéance pour des raisons qui semblent a priori valables (p. ex., pour rembourser leurs dettes ou pour couvrir leurs dépenses courantes). Sauf qu’ils et elles découvrent ensuite que ces retraits anticipés ont un coût.
Le retrait sera d’abord assujetti à une retenue d’impôt à la source, calculée comme suit :
En plus de cette retenue d’impôt, le montant du retrait sera également ajouté à votre revenu imposable annuel. Si le montant de la retenue devait être inférieur à votre tranche d’imposition la plus élevée, le montant restant d’impôt redevable devrait être payé lors de votre déclaration d’impôts, à la fin de l’année d’imposition.
Les revenus tirés d’un REER sont à l’abri de l’impôt, jusqu’au moment du retrait. Dès que vous les retirez, vous perdez ces gains accumulés à l’abri de l’impôt. Et ne pensez pas qu’un retrait de REER, en apparence minime, est sans conséquence. En raison des effets de la capitalisation, un retrait anticipé, petit ou grand, peut avoir une incidence importante sur la valeur à long terme de votre épargne.
De quel genre d’incidence parle-t-on?
Supposons que vous retirez 6 000 $ de votre REER aujourd’hui.
Dans 25 ans, ce sont 32 000 $ que vous auriez pu avoir en plus dans votre REER si vous n’aviez pas effectué ce retrait anticipé de 6 000 $ (selon un rendement constant de 7 % chaque année)..
Dans un compte d’épargne libre d’impôt (CELI), vous pourriez l’an prochain verser de nouveau les fonds retirés aujourd’hui. Mais lorsque vous effectuez des retraits anticipés de votre REER, vous perdez de façon permanente les droits de cotisation utilisés pour effectuer votre dépôt initial. Cela signifie que même si vous avez le droit de cotiser le montant maximum annuel dans votre REER, vous ne pouvez pas verser de nouveau le montant que vous avez retiré, ce qui réduit la valeur potentielle de votre REER à la retraite.
En plus des coûts associés au REER individuel, les retraits anticipés d’un REER de conjoint peuvent également entraîner des pénalités.
Supposons que vous cotisez à un REER de conjoint, mais que c’est votre partenaire qui sera la personne rentière des fonds. Selon le moment du retrait, la totalité ou une partie de celui-ci sera incluse dans votre revenu imposable (et non dans celui de votre partenaire). Cela peut entraîner des répercussions fiscales supplémentaires pour votre famille si vous vous trouvez dans une tranche d’imposition plus élevée que celle de votre partenaire.
Depuis 1975, nous offrons aux membres du secteur de l’éducation des solutions de placement adaptées. Nous sommes fiers de cette longue expérience qui nous a permis de comprendre véritablement comment vos prestations de retraite sont influencées par vos droits de cotisation généraux à un REER.
C’est le genre d’expertise que nous aimons qualifier de « personnalisée aux membres du secteur de l’éducation ».
Parce que, peu importe où vous vous trouvez dans la grille salariale ou les défis auxquels vous ferez face au cours de votre carrière ou de votre vie, vous méritez ce genre de conseils financiers qui vont bien au-delà des conseils généraux.
Que vous ayez des questions au sujet des frais, des transferts en nature ou des répercussions fiscales des retraits, ou que vous ayez simplement besoin de quelques conseils pour choisir les bons placements pour votre REER, nous sommes là pour vous aider.