Toutefois, avant d’écarter votre REEE de votre esprit, vous devez tenir compte de certaines choses pour protéger vos placements.
Particulièrement en ce qui concerne les cotisations, les retraits et les impôts.
Bien qu’il n’y ait pas de raison majeure de vous inquiéter, ces trois éléments ont des implications qui pourraient bien jeter une ombre au tableau de votre REEE, si vous n’y prêtez pas attention
Parce que, tout comme le REER et le CELI, trop cotiser engendre une pénalité.
Pour ne pas dépasser cette limite, il suffit de respecter le plafond de 50 000 $ par enfant.
Si vous versez des cotisations supérieures à ce montant, même accidentellement, vous devrez payer une pénalité de 1 % (sur l’excédent) pour chaque mois où vous avez dépassé la limite. Veuillez noter que les montants reçus de la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) ou du Bon d’études canadien (BEC) ne sont pas considérés dans le plafond de cotisation de 50 000 $ au REEE.
Eh bien, cela dépend. Est-ce que votre objectif est d’atteindre cette limite de 50 000 $?
Si oui, un moyen facile d’éviter de trop cotiser consiste simplement à diviser 50 000 $ par votre échéancier de placement. Ce calcul vous aidera à évaluer combien vous pouvez cotiser chaque mois sans dépasser la limite.
Une autre option consiste à cotiser juste assez au REEE de votre enfant pour maximiser la SCEE.
Pour que cette stratégie soit gagnante, vous devez comprendre la différence entre les deux types de cotisation au REEE.
Ce sont toutes les cotisations que vous avez versées au REEE au fil des ans. Peu importe que la valeur de l’investissement augmente ou diminue, le montant de la cotisation reste toujours le même. Cela signifie que si vous avez cotisé un total de 50 000 $ pendant la durée de vie du REEE, ce montant représente le total de vos cotisations. Puisque vous avez déjà payé de l’impôt sur cet argent, le montant des cotisations peut être retiré en tout temps, à l’abri de l’impôt.
Ces montants représentent tout ce qui ne fait pas partie de vos propres cotisations. Cela comprend les subventions gouvernementales (SCEE, BEC), les gains en capital (l’augmentation de la valeur de vos placements) et les versements d’intérêts et de dividendes dans le compte. Bien que les revenus de placement soient à l’abri de l’impôt quand ils sont dans le REEE, ils deviennent imposables dès qu’ils en sont retirés.
Ces montants proviennent des cotisations au REEE, ce qui signifie qu’ils ne sont pas imposables. De plus, il n’y a aucune limite quant aux montants qui peuvent être retirés de cette portion une fois que votre enfant fréquente un collège ou une université.
Les PAE sont composés des revenus de placement et des subventions au REEE, ce qui signifie qu’ils sont imposables, mais ils sont versés au bénéficiaire du compte, et non à vous. Comme la plupart des étudiants et étudiantes ont généralement un revenu faible (ou nul) pendant l’année scolaire, ils paient généralement peu d’impôt sur les PAE. Selon sa situation financière, votre enfant n’aura peut-être même pas à en payer.
Voici quelques autres éléments à garder à l’esprit en ce qui concerne les PAE :
Étant donné qu’un REEE peut rester ouvert pendant 36 ans au total (et jusqu’à 40 ans en vertu des règles du programme pour les enfants admissibles au crédit d’impôt pour personnes handicapées), votre enfant peut même attendre plusieurs années sans perdre l’épargne contenue dans son REEE. Toutefois, il est tout de même judicieux de vérifier les règles précises du REEE de votre enfant pour vous assurer qu’il n’y a pas de restrictions quant au report de ses études postsecondaires.
La première option consiste à établir un REEE familial ou à transférer les fonds à un autre enfant, pourvu que vous ayez un autre enfant à qui les transférer (et que le transfert des fonds ne dépasse pas la limite de 50 000 $).
Naturellement, vous devrez toutefois avoir des droits de cotisation. Étant donné que les droits de cotisation à un REER des membres du secteur de l’éducation sont souvent limités, vous pourriez prévoir un peu de jeu dans votre REER, au cas où.
Si vos droits de cotisation à un REER ne posent pas problème, gardez à l’esprit les conditions suivantes:
Sachez par contre que si vous optez pour cette solution, non seulement vous devrez rembourser toutes les subventions gouvernementales, mais les gains seront versés sous forme de revenu accumulé, et le taux de votre revenu imposable s’appliquera alors, plus 20 %.
Par contre, le montant total contribué sera redonné au cotisant initial (c.-à-d. vous et toute autre personne ayant cotisé au REEE de votre enfant au fil des ans, comme les grands-parents, les tantes, les oncles, etc.). Bien sûr, cet argent sera non imposé..
Après tout, épargner pour les études de votre enfant est très important. Cela exige aussi un engagement financier important. Educators Financial Group peut vous aider à protéger cet engagement. Cela signifie que vous n’aurez pas de surprises désagréables liées à des cotisations excédentaires ou à la fiscalité. Vous repartirez plutôt avec une stratégie de placement solide et propre au REEE, qui correspondra à vos objectifs d’épargne, à votre échéancier et à votre budget.